dimanche 12 octobre 2014

Intercommunalité : le grand chantier de VGA est lancé

Les réformes territoriales en cours concernent des domaines qui vont fortement impacter l'organisation et le quotidien des intercommunalités. Sont concernés :

      Les périmètres des régions : de 22 régions métropolitaines, la France s'oriente vers un modèle à 13 régions, avec pour l'Aquitaine une fusion qui va unir notre destin à celui du Poitou-Charentes et du Limousin, autour de la métropole bordelaise.

      Les périmètres des intercommunalités : les projets de loi rendent obligatoire un seuil de 20.000 habitants en dessous duquel il ne peut exister de coopération intercommunale (sauf pour des cas particuliers en zone montagneuse comme l'a annoncé Manuel Valls au congrès de l'AdCF le 09 octobre). Le nombre d'intercommunalités va sans doute être divisé par trois avec un renforcement autour des petites villes, des villes moyennes et des grands centres urbains.

      La disparition programmée des départements en tant que collectivités territoriales : Sans doute conserverons-nous à l'horizon 2020 des assemblées administratives, gérées par les intercommunalités, pour organiser la compétence sociale dans les territoires ruraux. L'ensemble des autres prérogatives départementales serait ainsi transféré aux régions nouvelles et aux communautés de communes.

      L'obligation des schémas de mutualisation : affirmés par la loi, ils imposent une réflexion sur la mise en commun des moyens entre les villes et les intercommunalités pour remplir les missions de service au public avec une plus grande rationalité. Objectif clairement annoncé : réduire les coûts de fonctionnement par élimination des doublons de postes qui peuvent exister entre les collectivités.

      Affirmation d'un duo Région / Intercommunalité qui aura en charge l'ensemble des services à la population : transports interurbains, collèges, lycées, universités, économie, voirie régionale, pour la région - enfance, écoles, gestion déchets, transports urbains, équipements communaux, gestion des sols, gestion des milieux aquatiques, gestion des digues, économie locale, etc. pour les intercommunalités.

      Une vraie révolution territoriale qui donne à Val de Garonne Agglomération une autonomie jamais envisagée, mais qui interdit de prendre les mauvaises options en terme de prise de compétences et de mutualisation des moyens.

Le défi pour VGA est donc de taille pour les deux années à venir : 

      établir des "frontières" judicieuses qui lui permettent de garder des marges de manoeuvre réelles d'investissement et d'intervention économique;
      choisir sereinement et sans détour le périmètre des compétences que les communes veulent déléguer à l'échelon intercommunal pour une meilleur efficacité du service aux habitants;
      inventer au travers de la mutualisation des services un mode de gestion moderne et efficace qui garantisse l'identité de chaque commune au travers de l'ensemble collectif.

Le travail est sur la table, je sais les élus communaux et communautaires très motivés pour assumer leur rôle.







Centre-ville / Coeur de Vie : les Marmandais s'engagent

Nous en avions fait la priorité de notre programme urbain, il voit le jour sous les meilleurs auspices. Le projet Centre-Ville / Coeur de Vie rassemble plus d'une centaine de Marmandais en 43 fiches-projet qui vont des moyens de transport aux problématiques de l'habitat en passant par le stationnement, les sens de circulation ou le commerce de proximité.

Pour plus de renseignements cliquez sur le lien suivant :


Les prochaines étapes du projet :
Octobre 2014 → Réunion de groupes actions pour travailler sur les actions envisagées
Novembre 2014 → Synthèse des travaux
Décembre 2014 → Présentation des fiches actions , et échanges en groupes projet
Décembre 2014 → Priorisation et programmation en Conseil Municipal
Une cité ne se construit pas contre ses habitants mais avec eux. C'est tout le sens de notre démarche.


Le Nouveau Pacte Citoyen sur les rails

La gestion moderne d'une ville passe désormais par l'élaboration d'un pacte citoyen basé sur le partage des responsabilités entre élus et administrés. Le temps de l'élection qui conduit aux décisions sans appel pendant la durée d'un mandat est révolu. Il a cédé sa place à la démocratie participative, qui loin de dé-responsabiliser les élus, permet une adaptation permanente de leur action et de leur réflexion aux exigences d'un monde dont l'évolution se situe à un rythme différent de celui des calendriers électoraux.

Ce Nouveau Pacte Citoyen qu'il nous faut inventer est un vrai pacte de confiance.

Après avoir adapté notre réflexion aux besoins spécifiques de notre ville, il nous est apparu évident que la meilleure organisation nécessitait un double niveau d'implication des Marmandais :
Le volontariat, qui permettra aux habitants de participer aux conseils de quartiers sans obligation de temps ni d'implication, suivant une disponibilité que chacun se fixera lui-même.
L'élection, qui permettra à ces « représentants de quartiers » de formaliser un lien officiel entre chaque conseils de quartier et la commission extra-municipale de la citoyenneté.

Chaque année, la commission extra-municipale fixera les objectifs d'ensemble et les moyens attribués à la démocratie participative de notre ville.

En parallèle à cet outil participatif, il sera mis en place très rapidement une cellule opérationnelle d'urgence pour toutes les petites interventions ne nécessitant pas d'investissement lourd mais qui gênent le quotidien des habitants des quartiers. Cette Brigade Technique d'Intervention Rapide saura, sur appel au numéro vert ou après signalement par un représentant de quartier, solutionner toute demande de réparation ou petit entretien qui ne n'exige pas de décision politique ou administrative.


A terme, c'est à l'élaboration d'un vrai budget partagé que nous travaillerons tous ensemble, pour que notre ville devienne le laboratoire de la démocratie participative au plus grand bénéfice de ses habitants.

Pour en savoir plus :



Le calendrier du Nouveau Pacte Citoyen :


Le découpage des quartiers :






samedi 8 mars 2014

La cuisine électorale est arrivée.

L'avertissement que j'avais prononcé dans ma lettre-info n°19 - J'espère que cette fin de campagne gardera le calme, la sérénité et la dignité que nous avons su lui imprimer jusqu'à aujourd'hui. Pour ce qui nous concerne, il n'y a pas la moindre ambiguïté à ce sujet - n'aura pas tenu bien longtemps pour voir mes craintes se faire jour. Mais lorsque j'emploie le mot craintes, ce n'est pas pour la portée des événements qu'il qualifie en les assombrissant, mais plutôt en relation avec l'existence ou non d'un énième coup politique ou tordu de dernière minute dont nos concitoyens se sont lassés depuis bien longtemps.

Rappelons l'épisode de la « mallette diplomatique » chargée de procurations qui n'arrivèrent que trois jours après le scrutin en 1994. Celui de la liste dissidente de droite en 1995, constituée au vu et su de tous les marmandais par les proches du maire de Marmande avec l'appui de son « frère de Villeneuve ». Celui peu glorieux de la destruction d'une vie (celle d'un colistier) et d'une liste (la mienne en 2004) après l'accusation de pédophilie portée contre l'un de mes compagnons. Cette horrible affaire était arrivée avec beaucoup d'à-propos cinq jours avant le scrutin. Mais alors que dès les premières heures de l'enquête mon compagnon de route avait été considéré comme étranger à une affaire qui arrangeait trop de monde (Un certain journaliste de presse, un certain commissaire, et un certain maire, tous trois « frères »), un article assassin enterrait nos chances de concourir à armes égales.

Cette élection ne pouvait faire exception à la règle. Et comme les autres, le point de départ de cette turpitude politique aura nécessité une mauvaise nouvelle pour le maire. D'après nos renseignements, un certain vendredi, toutes les réunions de travail ont été déprogrammées pour organiser un « »conseil de guerre ». L'annonce d'une enquête qui donnait le maire de Marmande battu par ma liste indépendante venait de tomber.

Dès lors, branle-bas de combat, présence tous azimuts sur le terrain, et réflexion intense pour savoir comment faire couler cette liste concurrente qui ose devenir majoritaire. La solution est vite trouvée : permettre au Front National de déposer la sienne. Ce qui sera fait quelques jours plus tard. Coïncidence ?

Voilà donc une belle tambouille électorale qui se pare du manteau de la respectabilité. Des comportements qui sont si peu dignes de notre ville et qu'il nous faut dénoncer de la manière la plus véhémente qui soit. Le FN a le droit de se présenter aux scrutins de notre pays, soit ! Ceci n'est en rien contestable. Mais leur faciliter la tâche alors qu'ils n'en sont pas capables par eux-mêmes, et surtout leur offrir la possibilité de mettre en piste des candidats si peu concernés, sont des entorses supplémentaires au pacte moral municipal, une insulte aux valeurs de cohésion que chacun se doit de défendre, et une atteinte grave au respect des électeurs.


Le seul aspect positif de cette histoire réside dans le parallèle que les Marmandais ont établi avec les histoires passées. Ils ont déjà compris et d'après ce que j'entends, sauront sanctionner cette situation.


mardi 4 mars 2014

Daniel Benquet rencontre la jeunesse marmandaise

dimanche 2 mars 2014

Projet associatif MARMANDE2014









Renforcement du statut des associations et des bénévoles.

Les associations qui le souhaitent pourront intégrer les conseils de quartiers et participer à la prise de décision dans le cadre du projet citoyen.
Leurs bénévoles seront partie prenante dans dans le processus de réflexion, de décision et de suivi des dossiers pérennisés par la contractualisation entre le conseil de quartier et la municipalité.


Création des assises du monde associatif : 

Ces assises du monde associatif auront pour objet de dresser un bilan et des perspectives sur un rythme à définir (Relations avec la municipalité, locaux, charges de fonctionnement, politique associative générale, objectifs citoyens).


Valorisation du bénévolat : 

Il est impératif de mettre en oeuvre des actions de Validation des Acquis et de l'Expérience pour les bénévoles venant des Contrats de Réciprocité Sociale.
Nous veillerons également à ce que soient mises en place des formations et un suivi des intervenants du monde associatifs.

Reconnaissance et soutien :

Il est essentiel de mettre à la disposition des associations qui le demandent l'éclairage juridique, technique et administratif de la collectivité. Un soutien, des conseils, un support, tout un arsenal d'accompagnement de la collectivité vis à vis des associations sera possible pour celles qui le souhaitent.



Projet sportif MARMANDE2014











Mise en place d'une vraie politique sportive :

Réflexion d'ensemble sur la ligne directrice à suivre, la pédagogie à mettre en oeuvre, l'articulation avec les structures d'enseignement général, avec les personnes handicapées, les seniors (santé publique et prévention).
Programme de détection des talents sportifs en milieu scolaire.
Programme de maintien en forme des adultes par la généralisation des outils de découverte des activités sportives.

Renforcement du rôle de l'OMS :

Mise en œuvre d'un programme de mutualisation administrative en vue de décharger les clubs d'un travail chronophage.
Permettre à l'OMS d'élaborer et de suivre, en concertation avec les associations sportives, les dossiers structurants interactivités pour faciliter leur mise en oeuvre.
Affirmer le statut de représentant du monde sportif par une collaboration étroite avec le service des sports.

Le service des sports : un outil réaffirmé

Restera le lien entre la municipalité (les élus) et le monde sportif.
Poursuivra son rôle et ses interventions dans le temps périscolaire, les tickets loisirs, les passeports adultes, les clubs, l'organisation administrative et technique des infrastructures, l'événementiel de communication (Forum, récompenses, défi sport). 

Projet culturel MARMANDE2014













Création d'un Etablissement Public de Coopération Culturelle (EPCC) dédié à la culture.

Avantages :
      Il permet la planification d'une politique culturelle cohérente en partenariat étroit avec les instances régionales et nationales et adaptée au territoire dans toute sa diversité.
      Il autorise le partenariat public-privé dans le cadre du mécénat avec possibilité de défiscalisation.
      Il permet la mise en place d'un programme de construction et de gestion d'équipements culturels structurants sur l'ensemble du territoire dans, plus adapté au public cible (concerts, conservatoire de musique, culture en direction des jeunes).
      Il s'agit d'un outil qui permet d'associer rigueur de gestion et souplesse de fonctionnement. Il est surtout adapté aux spécificités du secteur culturel.

Patrimoine

      Mise en chantier d'une véritable politique de recueil de mémoire humaine sur le territoire organisée par les outils que sont la médiathèque et les archives municipales.
      Conservation du patrimoine matériel et urbain : Refuser le bétonnage dans l'enceinte des boulevards et poursuivre les travaux de rénovation des bâtiments publics.

Démocratisation de la culture

      Mise en place d'une réflexion générale au sein de l'EPCC pour dégager les axes d'une véritable politique culturelle de territoire.
      Développer les tickets culturels et les échanges artistes - scolaires.
      Expositions éphémères fréquentes en plein-air afin d'habituer la population à la vie culturelle.
      Organisation d'un concours en direction des jeunes pour la réalisation d'une fresque murale.

Evénementiel :

      Garorock :
      Soutien renforcé dans le cadre d'une gestion transparente, avec pour objectifs une meilleure imprégnation du festival dans la ville et le territoire, et surtout une volonté d'accompagner l'ambition des organisateurs de devenir l'un des tout premiers festivals de France (avec l'aide de l'EPCC).
      Festival lyrique : Assurer la pérennité de l'événement.
      Réflexion sur l'opportunité de la création d'une résidence d'artistes après identification d'une ligne directrice dans le cadre de l'EPCC.
      Affirmation et ancrage de l'identité occitane.
   







mercredi 26 février 2014

Une bagatelle à 165 000 €

Les Marmandais n'ont jamais cessé de réagir violemment contre la cloche chinoise, hommage à la gloire de l'inutilité et de la gabegie. Mais peu savent qu'un autre "monument" qui n'a pas eu à traverser les océans a coûté encore plus cher. Il s'agit de "l'oeuvre" exposée au carrefour du Cramat, appelé Porte du Soleil.

Chacun qualifiera ce monument comme il veut ("la dent creuse", "la lyre", "les poteaux de rugby"), Il témoigne lui aussi de la volonté de magnificence affichée depuis quelques années par l'équipe socialiste locale.

Passons sur le choix "artistique" et sur l'aspect de surface qui a bien peu de relation avec l'art. Mais au fait à quoi sert-il?

Il semblerait que les deux piliers élevés vers le ciel aient été conçus pour vaporiser un brouillard d'eau qui, au soleil levant, devrait provoquer un arc-en-ciel. Belle idée. Pour ce qui me concerne, je passe très souvent par ce rond-point, mais je n'ai jamais eu l'occasion ni le plaisir d'apercevoir l'arc-en-ciel.

Alors quoi? Les rumeurs parlent d'oubli dans la construction, d'autres de défaut de conception. Un fait est certain, c'est que comme l'Ours des Pyrénées, personne ne l'a jamais vu...

On pourrait légitimement penser que la municipalité aura tenté quelque action pour que le phénomène apparaisse, mais que nenni! la "dent creuse" trône fièrement au centre de son rond-point, engluée dans son inutilité et sa grandiloquence, oubliée de tous.

Une "oeuvre d'art" qui aura coûté la bagatelle de 165000€ entre la commande, l'installation et les travaux annexes nécessaires. Mais tout cela n'est pas bien grave puisque c'est le contribuable qui paie!




dimanche 23 février 2014

Mais que vient faire Jésus-Christ dans la campagne électorale ?

A une question gênante sur l'augmentation de la fiscalité marmandaise depuis 1982, Gérard Gouzes répond : "Et depuis Jésus-Christ, les impôts ont encore plus augmenté,(...)".

La gêne n'autorise pas à échapper ainsi à la responsabilité personnelle. Le taux de la Taxe Foncière sur les propriétés Bâties (TFB) était de 5,28 en 1982 (source : budget municipal). Gérard Gouzes et ses équipes successives ont progressivement porté ce taux à 38,55 en 2013 (source : budget municipal). Avec une simple règle de trois que n'importe quel écolier peut poser, on arrive à 630% d'augmentation du taux de la TFB entre 1982 et 2013. Ce chiffre est à rapprocher de celui de l'augmentation du coût de la vie (+212% sur la même période) qui montre que la fiscalité a augmenté trois fois plus vite que le les prix à la consommation.

Il semble que le maire de Marmande ait quelques problèmes de lunettes ou de mise à jour de ses fiches puisqu'il a constaté lors des voeux aux associations marmandaises ("je parle sous le contrôle du représentant de l'Etat" avait-il précisé en regardant le sous-préfet) la stabilité du chômage sur notre ville. Quand on connaît le taux de chômage de la commune (plus de 17%) et son évolution récente (+8,4% entre octobre et novembre, +2.6% entre novembre et décembre), soit on ne sait pas lire, soit on raconte n'importe quoi!

Contre le chômage et la fiscalité, il faut décidément un nouveau souffle à notre ville.


Le projet de gestion interne de marmande2014

ÉTAT DES LIEUX BUDGÉTAIRE ET FISCAL

TAXE FONCIÈRE :
Evolution de la TFB 1982-2012 : le taux voté par le conseil municipal est passé de 5,28 à 38,55%. (+630% hors bases). Pour mémoire inflation : +212%
Evolution du montant payé : 1982 : 419€ 2012 : 3456€ (exemple d'une maison avec jardin dans un quartier moyennement résidentiel).
En 1982 la TFB représentait 8 journées de travail à revenu moyen, en 2013 elle représente 43 jours de travail à revenu médian.

TRAVAUX D'ÉQUIPEMENT :
Notre commune, malgré un niveau de fiscalité très élevé (68% de plus que la moyenne nationale, réalise peu de travaux d'équipement. Nous sommes à la 12° place pour le montant des travaux effectués (Commune + VGA) parmi les 14 sous-préfectures d'Aquitaine !

ENDETTEMENT :
Un endettement élevé, à peu près stable, en réponse aux injonctions de la chambre régionale des comptes. Depuis plus de 15 ans, la CRC réclame une maîtrise de l'endettement qui était très élevé dans notre commune. En 2012 il se stabilise à 20,5 Millions d'Euro (CA 2012).
Deux emprunts toxiques à taux variables, dont le danger potentiel reste réel. Le taux actuel de près de 7% pourrait être multiplié par 7 en cas de dérapage économique international. Une situation que la commune ne pourrait pas supporter mais pour laquelle elle ne dispose d'aucune solution (la renégociation de ces prêts coûterait une fortune).
Une capacité d'autofinancement inférieure de 25% à celles des autres communes (CA 2012)
Un fonds de roulement au plus bas qui représente tout juste 30% de celui des autres communes (CA 2012)

PERSONNEL MUNICIPAL :
Avec près de 480 agents municipaux et plus de 350 dépendant de VGA, la gestion du personnel doit être une préoccupation de chaque instant. Les salaires et charges représentent 57% du budget de fonctionnement (plus de 12 millions d'€ chaque année). 
L'administration municipale est un corps de qualité, compétent, qui a permis d'éviter certaines dérives en matière de finances et d'urbanisme et qui a développé les services aux personnes d'une manière admirable. Les Marmandais doivent se rendre compte de la qualité de leur administration. Malheureusement, elle souffre d'un défaut d'organisation générale puisqu'il n'y a plus de directeur général des services. C'est le maire lui-même qui de fait remplit cette fonction. Ceci représente un mélange des genres sans égal, qui ne permet pas aux agents d'être représentés par un "chef" qui défende leur point de vue, et aux élus d'imprimer en toute transparence et responsabilité une ligne politique de gestion et d'administration.

LE PROJET BUDGÉTAIRE ET DE GESTION MUNICIPALE
DE L'ÉQUIPE MARMANDE2014

OBJECTIF N°1 : RIGUEUR BUDGÉTAIRE VIS-À-VIS DU SUPERFLU
Des sommes considérables sont parfois dépensées sans raison (Cloche 145000 €).
Une possibilité de maîtrise budgétaire et de modération fiscale : Nous réaliserons des choix qui permettront une meilleure efficacité du budget pour ce qui concerne le service rendu à la population, tout en préservant l'environnement de travail des agents.
Des règles de bon sens : Rien ne sera dépensé qui ne concerne un besoin ou une avancée collective.

OBJECTIF N°2 : ÉTAT DES LIEUX ET RÉORGANISATION
Social : Bilan et réorganisation des postes de travail en fonction des compétences réelles. Nous avons confiance en l'administration municipale et nous valoriserons son image par une réelle adaptation de chaque agent à son service à la population.
Réaffection des responsabilités avec la mise en place d'un véritable Directeur Général de Services.
Administratif : Bilan et réorganisation des services avec une vision prospective et mutualisation des services avec ceux de VGA pour éviter les redondances. Les économies d'échelles sont à ce prix.
Financier et budgétaire : Bilan et recomposition du budget avec une vision de service collectif.

OBJECTIF N°3 : ASSUMER UNIQUEMENT LES COMPÉTENCES MUNICIPALES
Étude générale des compétences actuelles.
Négociations avec les tutelles réglementaires pour que chacun assume ce que la loi lui impose. Ce principe peut être vecteur de plusieurs centaines de milliers d'€ d'économies chaque année.

OBJECTIF N°4 : SIMPLIFICATION DU SERVICE RENDU À LA POPULATION
Pourquoi ?
Favoriser une démocratie participative articulée avec les conseils de quartiers.
Simplifier l'accès aux services publics de proximité.
ÉTAT des lieux : Notre ville perd chaque jour du temps dans l'organisation numérique de ses relations avec les administrés. Ce retard par rapport aux autres communes sera difficile à rattraper et demandera beaucoup d'énergie
Propositions :
Dématérialisation totale des données et publication pour un accès général des citoyens à l'information.
Mise en ligne de sites innovants (co-voiturage, borne internet publique, réservations de services municipaux par internet, etc.)





Le nouveau modèle social marmandais

ÉTAT DES LIEUX DE LA VIE SOCIALE À MARMANDE













PETITE ENFANCE :
Compétence de Val de Garonne Agglomération
L'accueil collectif se répartit entre Ste Bazeille, Fauillet, Clairac, Tonneins
Deux microcrèches : Marcellus et Le Mas d'Agenais. Deux projets sont en cours d'élaboration : Fourques et Fauguerolles.
Marmande : Une crèche familiale (#20 Assistantes maternelles) + 3 Halte Garderies (Fr. Dolto – Château d'Eau – La Gravette)

ENFANCE ET PÉRISCOLAIRE :
Les centre de Loisirs (compétence de VGA) et Le Clae : temps périscolaire (la répartition des enfants est passée de 14 à 18 pour chaque animateur).
Conseils d'école : élaboration du projet de vie, du projet éducatif, du règlement intérieur (Enseignants – Parents – Mairie – DDEN +/- Clae)
Une seule Classe d'Insertion Scolaire (Clis) : En cas de surcharge, orientation vers le Clis de Tonneins.
Réforme des rythmes scolaires : Manque d'écoute, de diagnostic fiable, d'anticipation et de coordination (notamment pour les temps intermédiaires) dans l'élaboration et la gestion du périscolaire.
Inadaptation de la qualité des repas scolaires à une bonne éducation nutritionnelle des enfants et totale méprise de ce dossier pour la transition énergétique et le développement durable (absence de circuits courts, industrialisation à l'excès des produits et du système de transport).

ADOLESCENTS :
Le BIJ vient d'ouvrir en 2013 après 30 ans de mandat de la municipalité actuelle !
Absence de lieu culturel dédié aux adolescents. Les jeunes sont les grands oubliés de la gestion des trente dernières années.


ANCIENS :
Difficulté d'identification et d'accès aux services administratifs.
Absence de veille sanitaire et sociale.
Absence de coordination lors des sorties des structures d'accueil.
Absence de plate-forme dédiée aux professionnels et aux encadrants.
Absence de réponse à l'isolement de nombreuses personne âgées et handicapées.
Pas de nouvelle résidence-foyer depuis plus de trente ans

SOLIDARITÉ GÉNÉRALE :
Aides ponctuelles relevant plus du saupoudrage que de la prise en charge globale.
Absence de coordination générale (associations caritatives, services des tutelles, services médico-psychologiques, assistantes sociales, CCAS)
Difficulté à l'accès aux complémentaires santé (donc aux soins) pour certaines populations.

HANDICAP :
Inadaptation du mobilier urbain et de la voirie au handicap.
Inadaptation d'un grand nombre de services aux possibilités d'emploi de personnel en situation de handicap.

PROJET MARMANDE2014 :
LE NOUVEAU MODÈLE SOCIAL MARMANDAIS

PETITE ENFANCE
Poursuite de l'adaptation des structures d'accueil aux besoins du territoire.
Liberté de choix des assistantes maternelles au travers d'une information transparente sans favoritisme.

ENFANCE :
Réflexion sur la création d'une régie des cantines scolaires du territoire pour favoriser les circuits courts et les repas « à la carte ».
Réorganisation du temps périscolaire après écoute attentive des intervenants (Parents, enseignants, DDEN, Clae, clubs, associations).
Réflexion sur l'opportunité d'une classe CLIS supplémentaire.
Renforcement de l'encadrement associé au CLAE (par les contrats de réciprocité sociale)

ANCIENS :
Impulser les initiatives solidaires (veille) et mobiliser la richesse des conseils de quartiers (réponses aux problématiques).
Mise en place d'une plate-forme d'alerte et d'information dédiée aux professionnels et aux responsables.
Réorganisation du service social avec possibilité de mobilité de l'administration municipale pour les personnes en difficulté de mobilité, et mise en lien avec toutes les structures administratives extra-municipales existantes.
Réflexion sur l'opportunité de la création d'une résidence-foyer dans le cadre du schéma gérontologique quinquennal élaboré par le conseil général

SOLIDARITÉ GÉNÉRALE :
Contrats de réciprocité sociale (avec possibilité de VAE).
Identification et résolution des problématiques d'isolement à l'aide des associations de quartiers.
Proposition d'un contrat de groupe pour une complémentaire santé de territoire auprès d'un organisme habilité (au travers d'un appel d'offres).

HANDICAP :
Mise en place d'une solution humaine ou numérique adaptée à la communication des malentendants auprès de l'administration municipale.
Diagnostic général de l'accessibilité des locaux municipaux aux personnes en situation de handicap (usagers et agents).
Intégration de toutes les catégories de handicap dans les travaux de rénovation urbaine.

LE CONTRAT DE RÉCIPROCITÉ SOCIALE
Un outil d'échange pour ne pas perdre sa dignité
Un outil citoyen d'intégration municipale

Pourquoi proposer un contrat de réciprocité sociale ?
    Chacun constate une dérive des comportements dans le cadre de l'aide sociale. Certains profitent de la solidarité générale pour construire un véritable style de vie leur permettant de profiter au mieux de la générosité des Marmandais. D'autres au contraire ne parviennent pas à franchir le cap de la demande d'aide et s'enfoncent chaque jour un peu plus dans la difficulté, la culpabilité ou la honte. Il nous faut réguler ce système au bénéfice du plus grande nombre avec la plus grande transparence pour que la générosité de certains soit respectée par tous.

Comment sera-t-il appliqué ?
    Dès qu'une famille exprimera un besoin ou sera identifiée comme étant en situation de difficulté par le système de veille sociale, une table-ronde associant toutes les structures d'aide-sociale (administration, associations) fera le point exact de la situation. Un état des lieux des besoins sera fait. En contrepartie, il seront étudiées les possibilités de mise à disposition de la famille aidée auprès de la collectivité : Bénévolat, travaux d'intérêt municipal, accompagnement d'enfants (rythmes péri-scolaires), veille des personnes âgées, etc. Chaque Marmandais possède un talent qu'il mettra au service de la collectivité.

Quelle est la finalité de ce contrat ?
    Il permettra à chacun d'accepter la solidarité générale sans ressentir la moindre honte puisque le fondement de ce projet est le partage et l'échange. De plus, il protégera la collectivité des excès de certains qui abusent de la générosité collective et individuelle.