dimanche 29 septembre 2013

Daniel Benquet rencontre les commerçants de marmande-centre

La campagne municipale ne peut se résumer à de longues marches dans les rues pour porter la bonne parole aux habitants. Il est essentiel de rencontrer TOUS les acteurs de l'espace municipal : résidents, utilisateurs des services, clients des zones de chalandise, vecteurs d'opinion, membres du tissu associatif, secteurs professionnels. Qu'ils soient ou non électeurs dans notre commune, nous nous emploierons à recevoir leurs avis sur la gestion municipale et sur les corrections à y apporter.

En respect de ce principe, j'ai prévu de rencontrer en premier lieu les commerçants de Marmande-centre. 

La lente et permanente dégradation de leurs conditions d'exercice et de leurs revenus a justifié ce choix. Une ville sans centre dynamique et engageant est une ville qui se meurt. Il est donc essentiel pour le bien-être de tous les Marmandais, que le coeur-de-cité soit un lieu de promenade agréable, de rencontres inter-générationnelles, de consommation de biens, de fréquentation ludique et culturelle, bref, de vie quotidienne chargée de bien-vivre et de services rendus. Mais sans les commerçants, RIEN de tout cela ne peut se faire.

Il est essentiel de rencontrer 
TOUS les acteurs 
de l'espace municipal


Je rencontrerai donc les commerçants du coeur-de-cité jeudi 03 octobre à 19h au square de Verdun. Viendront ensuite les jeunes, les employés communaux, les acteurs du monde du travail (salariés, entrepreneurs, professions libérales), les grands secteurs économiques locaux, les acteurs du monde associatif (culturel, ludique et sportif) et de l'aide sociale, les personnes à fort engagement confessionnel ainsi que les représentants de leurs religions, les clubs d'anciens, les représentants des organisations citoyennes para-municipales et tous ceux qui au titre de leur appartenance à la communauté marmandaise estiment avoir leur mot à dire sur l'avenir de leur ville.

Une longue période de recueil d'information et d'échange s'engage, au bénéfice de tous.

vendredi 20 septembre 2013

2014: An I de la dissolution des communes


L’Assemblée nationale a adopté mardi 17 septembre en première lecture, par 312 voix contre 197, le projet de loi ALUR (Loi pour l'Accès au Logement et un Urbanisme Rénové) ou Loi Duflot. Outre l'aspect de protection des locataires vis à vis de l'évolution des loyers, elle introduit le caractère obligatoire du transfert de la compétence Urbanisme aux intercommunalités. Quelles peuvent en être les conséquences ?

En 2010, la loi Grenelle-II proposait le partage des compétences en matière d'urbanisme dans le cadre des intercommunalités en autorisant, voire en incitant le transfert des PLU aux Communautés de Communes. Ces plans locaux d'urbanisme intercommunaux devenaient la règle mais n'étaient pas une contrainte. Nombre d'intercommunalités ont saisi l'opportunité de planifier leur règles d'urbanisme dans le cadre territorial. En Lot et Garonne, les communauté de Prayssas, d'Agen, des Bastides, du Fumélois, du Mézinais s'y sont attelées, alors que Val de Garonne Agglomération prend du retard.



Ce que l'on peut pressentir (...)est un transfert 

définitif du pouvoir politique local de la
 
mairie vers la présidence de l'intercommunalité



Quel est le véritable enjeu de ce projet de loi ?

Il est d'adapter la planification urbaine à l'échelle du fonctionnement des territoires. De manière logique, dans la contuinité des SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale) qui établissent les grandes orientations urbanistiques des bassins de vie, les PLUi deviendront les documents d'actualité opposables aux tiers. Une articulation logique et essentielle pour la prospective et la réglementation urbaine.

Quels sont les sujets de crispation que lèvent les PLUi ?

La prime à la mauvaise gestion: Comme à chaque transfert de compétence important, l'uniformisation de la réglementation et la centralisation des décisions conduira inéluctablement à un écrêtement progressif des taxes locales dans un même bassin de vie. Le PLUi imposera au fil du temps aux communes périphériques un relèvement des taxes d'habitation et de foncier bâti au niveau marmandais.
Le sentiment de dépossession des élus: Dans les petites communes, les maires s'impliquent fortement dans les dossiers d'urbanisme et la signature d'un permis de construire est une étape essentielle de leur engagement. Ils ont ainsi, à juste titre, la crainte d'une dépossession de leur droit des sols communaux. Il est essentiel que le PLUi devienne un champ de partage de compétences et non l'affirmation de la prééminence d'élus sur d'autres. Il en est de même pour ce qui concerne la réflexion sur l'avenir des sols, qui devra intégrer les préoccupations des petites communes, et ne pas servir de « bouche trous » aux déficiences de la commune-centre.
La complexité des démarches: Certes, le cadrage administratif des PLUi est une jungle. Ils devront intégrer Les Plans Locaux d'Habitat (PLH), les Plans de Déplacements Urbains (PDU, notamment pour VGA qui dispose de la compétence transport), et les contraintes environnementales de la Trame Verte et Bleue (TVB). Gageons que les administrations responsables sauront relever ce défi après avoir géré les PLU.

Que restera-t-il aux communes ?

Là est la question essentielle que n'aborde pas ce projet de loi, celle des compétences résiduelles des communes. On peut d'ores et déjà parier que les réseaux (Assainissement, eau, énergie) suivront rapidement les questions d'urbanisme dans leur transfert vers l'intercommunalité. Il ne restera aux maires que l'aide sociale, l'éducation (hors petite enfance), la sécurité (pour ceux qui disposent d'une police municipale), les subventions (culture, sport) et les services techniques. De quoi refroidir de nombreux édiles ruraux déjà grandement amputés dans leurs prérogatives. Reste à ce projet de loi à passer le cap du Sénat qui, en reflet intemporel de la ruralité, devrait sérieusement amender le texte.

Ce que l'on peut pressentir des conséquences de l'application future de la loi ALUR, est un transfert définitif du pouvoir politique local de la mairie vers la présidence de l'intercommunalité. Un candidat battu pourra conserver un pouvoir fort au sein du territoire. En clair, nous assistons à la création d'un statut de super-maire qui sera élu au suffrage indirect par un collège d'élus municipaux. Affermissement d'une cohérence de gestion des territoires contre véritable recul de la démocratie: cette loi ne tranche pas son implication essentielle. A quand un président d'agglomération ou de communauté de communes élu au suffrage universel ?



dimanche 15 septembre 2013

Lot-et-Garonne : l'ambiguïté socialiste.

Lot-et-Garonne : l'ambiguïté socialiste.


L'équilibre social de notre département ne fait plus rêver qui suit avec assiduité les données économiques publiées par les administrations ou certains médias d'analyse. La vision des verts coteaux au sein desquels s'organise une ruralité créatrice de richesses et pourvoyeuse d'activité pour les villes voisines a vécu. La réalité est aujourd'hui toute autre. Que découvre aujourd'hui le visiteur arrivant sur nos terres ?

Une campagne moribonde dans laquelle la réalité économique défendue par certains conseillers techniques a sacrifié l'unité productrice de qualité et intégrée dans les circuits économiques courts (producteurs et transformateurs ou consommateurs locaux) au profit des grandes organisations industrielles alimentant le marché national. Les premières fournissaient du travail au village et des tomates plein champ, les secondes emploient des saisonniers venant de loin et envoient leur production aux usines. Certes il faut les deux pour nourrir les Lot-et-Garonnais et ramener de la richesse dans notre département. Mais le déséquilibre créé nous rappelle étrangement les mutations des milieux de l'industrie métallurgiques du Nord, avec les mêmes conséquences sociales et humaines.

Des villes calquées sur le même mode de développement où les centres se désertifient au profit de couronnes vouées au commerce de masse à coût modéré (à voir...), rompant le lien social traditionnel de nos gros bourgs animés de province qui bourdonnaient comme des ruches. Qui ne se souvient avec nostalgie du marché de Marmande, le samedi matin il y a vingt ou trente ans? Rajoutons à cela certains investissements qui flattent plus les ego des édiles qu'ils ne résolvent des problèmes économiques, urbains ou sociaux. Parlons également des taxes locales qui font dresser les cheveux sur la tête des propriétaires et des locataires lorsqu'ils les comparent à celles des grandes villes françaises ou des cités balnéaires. Pour quels avantages ? Évoquons sans crainte le pourcentage grandissant de ceux qui se voient contraints de requérir les services des « Restos du Coeur », du « Secours Catholique », du « Secours Populaire », de « Saint-Vincent-de-Paul » pour compléter l'aide du Centre Communal d'Action Sociale.

Nous pourrions alors légitimement imaginer nos élus empreints de compassion et imprégnés d'un sacerdoce de circonstance. Mais qu'observons-nous dans la réalité? Il suffit de comparer ces images pour se rendre compte de l'extrême ambiguïté du pouvoir socialiste local. Malheureusement le cas Camani n'est pas une exception. Regardez autour de vous, comptez les responsabilités, les mandats, les postes désignés pour chaque élu et vous verrez une organisation qui a tissé sa toile dans tous les secteurs de la société Lot-et-Garonnaise pour mieux la contrôler et garder ce pouvoir chèrement acquis.

Lot-et-Garonnais, Marmandais, le temps d'élus concernés par l'intérêt général et tournant le dos aux clanismes et aux clientélismes est venu.


Les six premières places des cumulards d'Aquitaine occupées par des élus socialistes...
source : Sud-Ouest

On voit bien sur ce tableau que le Lot-et-Garonne est largement et de manière homogène en queue de peloton pour les revenus par rapport au reste de l'Aquitaine. Seule la ville de Nérac approche la moyenne régionale. La place de Marmande est peu enviable puisque même les plus aisés ne compensent pas les plus précaires. Colonne de gauche, le revenu par personne des 10% les plus pauvres avant aide sociale. Colonne centrale le revenu médian de la population. Colonne de droite le revenu des 10% les plus riches.
Source : Sud-Ouest



vendredi 13 septembre 2013

Présentation du projet de territoire par VGA

Jeudi 12 septembre à 20h30 s'est tenue la présentation du projet territorial 2020-2030 par les responsables de Val de Garonne Agglomération à l'Espace-Expo. Notons tout de suite l'absence de nombreux élus, comme pour la réception de la délégation chinoise. Y aurait-il un malaise à VGA ?

L'idée d'un plan de prospective, que l'on appelait autrefois plan de référence, est bonne. Il est toujours important de prévoir les projets structurants ou les services du territoire dans une logique d'ensemble. La cohérence est une notion essentielle du développement territorial moderne. A cela doit s'ajouter la prévision financière, qui à elle seule crédibilise la démarche d'ensemble.

Les sujets abordés s'articulent autour des axes principaux suivants: L'économie, les services, la mobilité et le cadre de vie. 

Pour les services, si les solutions proposées sont d'un classicisme à toute épreuve, elles répondent tout de même aux besoins qui seront probablement conformes aux prévisions. Le cadre de vie, lui, sera ce que les élus en feront au travers de leurs décisions. Gageons que les nécessités économiques feront la loi et que l'avenir ne sera pas forcément celui que l'on imagine. La mobilité a été analysée principalement sous l'angle de deux points de concentration (Marmande et Tonneins) sans aborder à aucun moment les liaisons entre ces deux points centraux et les bourgs-moyens de périphérie. Il est pourtant essentiel de prévoir un développement harmonieux et global, et d'éviter surtout une réflexion saucissonnée comme celle qui a prévalu à Marmande, en ayant pour conséquence le sur-équipement de l'Ouest par rapport à l'Est.

La partie finale de ce débat a montré le déséquilibre existant entre d'une part des propositions qui ont l'apparence d'effets d'annonces et d'autre part la logique de terrain, empreinte de bon sens. 

A l'interrogation d'un conseiller municipal de Marmande, qui croyait faire plaisir à son édile en réaffirmant le principe de l'intérêt du tronçon final de la rocade, nous avons eu droit à un ballet de regards réprobateurs envers le conseiller imprudent, et gênés entre les élus à la tribune. Il revenait alors au président de VGA de réitérer son argument de campagne, à savoir qu'avec ses relations parisiennes et régionales, le montage financier serait un jeu d'enfant, et que 2020 serait une date prudente. Oui mais voilà, la maîtrise d'ouvrage étant dévolue au Conseil Général, Jacque Bilirit se devait de recadrer l'optimisme ambiant : "Les finances du Conseil Général ne permettront pas d'évoquer ce dossier avant 2030". Malaise du président, confusion du conseiller imprudent, regards hagards dans les rangs de la majorité municipale socialiste de Marmande. Un argument de campagne essentiel venait de tomber à l'eau grâce à l'honnêteté de Jacques Bilirit et par l'imprudence de Patrick Peyré.

La dernière question de l'assemblée dans ce chapitre revint au maire de Fauguerolles : "Vous avez beaucoup parlé des deux pôles Marmande et Tonneins, mais entre et autour il y a des villes et des villages. Que fait-on pour eux ?" Réponse du président de VGA : "Merci pour vos questions", et il entreprit son discours de clôture. Démocratie quand tu nous tiens...

Reste le domaine de l'économie. Essentiel et épineux sujet que celui-ci. Le territoire marmandais a longtemps souffert d'un manque de prospective, de veille économique, d'organisation de la matière grise et de réflexion rationnelle concernant les besoins des entreprises (Humains, techniques, de liaisons, de savoir, etc.). Parler aujourd'hui de la création d'une forme d'Agence de Développement Economique, de l'organisation de Clusters, de zones multimodales (ou intermodales comme présenté), d'accès à la fibre optique pour un internet optimisé, tout ceci est prioritaire sur tout qui aura été abordé ce soir. Le retard en infrastructure économique opérationnelle de terrain et en rationalisation de la matière grise est tel, que le vice-président chargé de l'économie a pour première tâche de remettre les outils de l'Agglomération au niveau de ce qui existe déjà ailleurs. Tâche ingrate mais absolument nécessaire qui sera donc achevée en... 2030, lorsque les autres territoires qui sont dans notre espace concurrentiel auront déjà digéré d'autres mutations. 

Il fallait développer tout cela depuis longtemps. Nous aurions aujourd'hui des outils d'intervention modernes, a-mêmes de nous propulser dans le 21° siècle: celui de l'économie numérique, de la dématérialisation, de la mutation de l'industrie basée sur l'innovation permanente et continue. Thierry Constans s'est attelé à la tâche ingrate de rattraper le retard, c'est bien. Il fallait le faire. Mais rappelons-nous que tout ceci faisait partie intégrante d'un programme économique présenté à Marmande en... 2004! par la liste "Cap sur l'Avenir". Dommage que l'économiste n'ait pas intégré la communauté avant.


mardi 10 septembre 2013

Fête départementale de l'UMP - Monteton - 08 septembre 2013 / SUD OUEST

Publié le 10/09/2013 à 06h00
Par E. P.



Diefenbacher et Benquet ne sont plus fâchés

Un esprit de cohésion affiché, samedi, par les deux hommes en vue des prochaines élections.


Dimanche, à la fête départementale de l’UMP à Monteton, Michel Diefenbacher a expliqué combien Marmande était un bon exemple de l’esprit de cohésion qui règne et doit régner au sein de la famille politique. « Nous aurions pu rester fâchés (avec Daniel Benquet, qui avait même quitté le parti lors des dernières municipales). Mais il y a une nécessité à travailler ensemble. Cela fait des années que j’entends : « Mettez un mouchoir sur vos querelles, travaillez ensemble, oubliez vos divergences ». C’est chose faite. Et c’est pour cela que nous allons gagner Marmande », a lancé Michel Diefenbacher, le patron de l’UMP 47 à l’adresse de Daniel Benquet et des 160 militants, présents samedi à Monteton.
« Ressaisissons-nous ! »
Un soutien qui n’a pas manqué de mettre à l’aise le candidat UMP marmandais. Lors de sa prise de parole, il s’est montré déterminé et optimiste et a soulevé les premiers applaudissements des participants avec son « Ressaisissons-nous ! L’avenir nous appartient ! », lancé avec force. Daniel Benquet venait d’évoquer son adversaire socialiste Gérard Gouzes « qui cherche déjà à nous déstabiliser. Alors autant tordre de suite le cou à différentes interrogations. » Et d’expliquer que non, il n’y aura pas de problème avec ses comptes de campagne, « l’article 42-5 du code des finances permet au candidat d’engager des dépenses personnelles. » Oui, il avait le droit d’écrire un courrier aux Marmandais sans indiquer « ne pas jeter sur la voie publique » car ce n’était pas un tract mais une lettre personnelle qu’il adressait. Non, il n’y aura pas de licenciement au sein du personnel communal ni de CLAE supprimé. Vous pourrez intervenir et me poser toutes les questions pour stopper toutes ces rumeurs grâce au site Internet interactif que nous mettons en place. »
Pour Daniel Benquet, l’UMP, « parti pivot en France, à toutes les chances de gagner. Il faut changer d’état d’esprit. » Et faisait alors référence à l’hilarité déclenchée sur le marché samedi matin chez les Marmandais lorsqu’ils ont lu l’absence annoncée de certains lors de cette fête (le député Jean-Louis Costes notamment). D’où le puissant « ressaisissons-nous ! », lancé en cri de guerre.

Discours du 8 septembre - Monteton


Chers amis bonjour,
Tout d'abord permettez-moi de vous faire part de l'immense plaisir que je ressens à me trouver à nouveau parmi vous.

J'ai lu ce matin un tweet d'Alexandre Jardin que j'aimerais porter à votre connaissance. Il disait ceci : « Quel événement aujourd'hui nous mettra dans l'entière liberté de suivre nos inclinations ? » Je me suis vite dit que pour moi l'évènement en question ne pouvait être autre chose que notre fête. En revanche, quelle inclination allais-je bien pouvoir suivre ? Cette réponse me fut elle aussi très rapide : la vérité, la sincérité. Soyons donc sincères et osons nous montrer honnêtes avec nous-mêmes.

Il a été très difficile pour les militants que nous sommes d'arpenter samedi matin les travées du marché de Marmande. La presse avait relayé avant-même que nous n'en soyons informés, l'absence de quelques invités à notre réunion. Dans le climat actuel, certains pensent avoir marqué un but. Mais attention, il s'agit d'un but contre son camp, et en sport cela conduit dans la plupart des cas à la défaite!

Cet épisode et la situation générale difficile de nos concitoyens, rendent nécessaire une remise en question profonde de nos comportements. Ne nous trompons pas de cible. L'UMP est le socle sur lequel peut se construire une majorité nationale d'alternance. Sans remise à plat des comportements, des carriérismes, des clanismes, nous ne gagnerons pas. Soyons capables de représenter dignement et fidèlement les électeurs qui nous soutiennent sans nous préoccuper des rivalités qui nous rendent risibles aux yeux des autres. RESSAISISSONS-NOUS !!! L'AVENIR NOUS APPARTIENT.

Un point sur la campagne électorale de Marmande. Notre action est articulée principalement autour des outils numériques et des discussions en direct. Le site internet a été réalisé par un professionnel à partir du cahier des charges que nous avons discuté en amont. Il associe clarté, simplicité et ergonomie. Tous les renseignements sur la campagne électorale y figurent et chaque Marmandais pourra s'y connecter pour prendre un rendez-vous, poser une question, demander une rencontre apéritive. L'inscription à une lettre périodique diffusée par Email sera possible, le tout suivi par Twitter. Le pari du numérique est celui de la modernité, de l'interactivité et de l'échange.

Pour ce qui concerne la mobilisation, nous avons décidé de mettre en place un comité de pilotage de la campagne, auquel viendront se greffer en fonction des besoins tous les bénévoles qui souhaitent participer dans leur domaine de prédilection, notamment pour le bilan de gestion des trente dernières années. Chacun sera donc concerné en temps voulu.

Un dernier mot concernant les rumeurs que notre adversaire propage déjà. Non, nous ne licencierons pas de personnel communal. Non, nous ne supprimerons pas le Clae. Non, Marmande ne se transformera pas en Désert après notre élection. Nous serons respectueux des Marmandais, des employés communaux et du budget communal. Dans un autre domaine, ne cédez pas à l'hystérie du doute que notre adversaire veut instiller : Non, il n'était pas nécessaire d'inclure la mention IPNS sur nos lettres, puisque ce sont des lettres adressées dans des boîtes à titre privé. Et Oui, nous avons le droit d'effectuer des dépenses avant que le mandataire ne soit nommé à la condition de les rembourser ensuite. Ces éléments étant précisés, je vous demande la cohésion et la loyauté inhérentes à cet énorme chantier que nous avons engagé.

Et encore une fois, pour gagner et représenter fidèlement les citoyens :
RESSAISISSONS-NOUS !!!

Daniel Benquet
Fête départementale de l'UMP, Monteton, 08 septembre 2013.

mardi 3 septembre 2013

Interview de Michel Pradeau - Le republicain 30/05/2013


Daniel Benquet, votre décision est prise, vous êtes candidat à l’élection municipale des 9 et 16 mars 2014 ?
«Oui, après mûre réflexion, j’ai accepté de conduire une liste aux municipales sur Marmande pour trois raisons. Premièrement, j’ai le sentiment que l’opposition municipale, cette fois, a su tirer tous les bénéfices des erreurs passées pour enfin mettre en place une alternance crédible. Deuxièmement, il est temps que Marmande change d’équipe. Troisièmement, sur un plan familial et professionnel, je me suis organisé pour cela».

Qu’est-ce qui vous fait dire que cette fois sera la bonne ?
«Les erreurs du passé vont porter leurs fruits. Personne ne souhaite revivre une crise d’ego ni un affrontement de clans comme on les a connus. Les militants et les sympathisants n’attendent qu’une chose aujourd’hui : avoir un chef qui sache faire la synthèse des années passées pour mieux incarner
la victoire demain».

La droite ne doit ses défaites qu’à elle-même, vous l’avez éprouvé par deux fois, jamais l’union n’a pu se faire !
«Les conditions sont différentes. En 1995, nous perdons de 177 voix, en 2004 de 180 voix. La campagne en 2004 a été courte, les élections se sont déroulées dans un climat délétère, je n’y reviendrai pas. (NDLR : un des colistiers de Daniel Benquet a été soupçonné à tort de pédophilie quelques jours avant le premier tour de scrutin). Mes électeurs savent que je sais m’organiser, que je sais tenir tête à la majorité. Ils savent que j’ai pris du recul mais que mon intérêt pour la ville reste intact. Je ne suis pas le sauveur de la droite locale, je compte fédérer un espoir».

Vous dites savoir vous organiser mais votre élection au conseil municipal en 2005 a été invalidée par décision du tribunal!
«Je n’ai jamais fait appel tellement j’étais écoeuré. Je vous rappelle que l’invalidation de mon élection a reposé sur une erreur d’écriture constatée dans mes comptes de campagne. Il était possible d’engager des dépenses avant la nomination d’un mandataire financier à condition qu’elles restent de l’ordre du raisonnable. J’ai effectivement pris sur mois de louer le local de campagne sur mes propres deniers, 900€, une somme que nous jugions
raisonnable sur les 13.000€ qu’aura coûté la campagne. La commission de contrôle ne l’a pas vu ainsi. La jurisprudence m’avait donné raison, mais j’ai préféré jeter l’éponge. J’ai eu un sentiment d’injustice et de ras-le-bol».

Mais la politique est une perpétuelle bagarre !
«Non, on peut la vivre sans s’entredéchirer. J’ai mes qualités
et mes défauts, mais je suis quelqu’un de modéré et c’est en ce sens qu’il faut véritablement changer de gouvernance sur Marmande ».

Gérard Gouzes est à nouveau votre adversaire. Vos amis parlent du mandat de trop. Qu’en dites-vous ?
«Je considère que les mandats rallongés ne sont pas favorables aux administrés. Un mandat
renouvelé une fois devrait suffire. Un premier pour réformer en profondeur, un deuxième pour prendre s’il le faut des décisions impopulaires dont la collectivité a besoin mais qu’on s’interdit lorsqu’on a la perspective d’un nouveau mandat».

Beaucoup reconnaissent que Marmande a évolué sous Gérard Gouzes, pourquoi l’électeur changerait-il de maire ?
«Mais quelle ville n’a pas changé? La loi de décentralisation adoptée dès 1983 donnait de nouvelles prérogatives aux maires avec une liberté d’emprunter leurs travaux. A partir de 1983, toutes les villes ont engagé des programmes de rénovation, de modernisation, ce qu’a fait Gérard Gouzes. Ce qu’il faut voir c’est qu’avec ce recours à l’emprunt, le ratio d’endettement est de 60% supérieur aux villes de même strate, avec une imposition fiscale de 60% au-dessus du potentiel fiscal moyen. Ce qu’il faut retenir c’est qu’une ville comme Marmande, en fonction de ses ressources, mettra 11 ans à résorber une dette qu’elle devrait normalement apurer en 6 ans. Nous ne sommes pas dans le rouge mais nous en approchons. Nous avons une difficulté structurelle à dégager une épargne significative pour financer des investissements et un endettement relativement élevé, c’est la Cour des Comptes qui le relève. Nous avons pris du retard notamment dans l’assainissement «parce que rien n’a été fait pendant 50 ans» a déclaré Gérard Gouzes lors du dernier conseil municipal, mais faut-il rappeler qu’il est maire de Marmande depuis 30 ans ?

Pensez-vous que le rejet actuel de la politique gouvernementale aura une influence sur le local en 2014 ?
«Non, peut-être une incidence idéologique mais les électeurs jugent le candidat, son équipe et des projets. Prenez le cluster agro-ressources bois, il y a dix ans déjà, j’en parlais. On arrive à peine à le mettre en place aujourd’hui et encore, avec des bâtons dans les roues. L’homme politique doit avoir un rôle de catalyseur d’énergie.
Ce n’est pas tant la couleur politique de celui qui impulse un projet qui compte mais plutôt de savoir à qui ce projet va servir».

Avez-vous trouvé un accord avec Patrick Maurin et Didier Dutheil?...
«Quand on s’implique dans la vie politique locale et qu’on veut trouver une solution, il est normal qu’on ait envie d’être candidat. L’aspect à ne pas perdre de vue, c’est de savoir qui est le plus à même de porter les aspirations des électeurs. Il se trouve que j’ai été sollicité, qu’une union se dégage sous mon nom. J’ai d’abord refusé mais j’ai reconsidéré cette éventualité compte tenu du nombre de sollicitations et de la qualité de ceux qui m’en ont fait la demande. Patrick Maurin intègre l’équipe, il fera partie de mon staff de campagne de même que Philippe Labardin. Je suis dans l’attente que Didier Dutheil prenne sa décision. Concernant Laurence Valay, elle fait partie des gens essentiels que j’espère avoir à mes côtés».

Vous avez repris votre carte à l’UMP alors que vous en aviez démissionné. N’est-ce pas un peu trop téléguidé comme démarche ?
«Ma famille politique est à droite. J’ai le soutien de l’UMP qui regroupe à Marmande la droite et le centre d’où je viens, le centre des démocrates sociaux (CDS). J’ai fait la preuve de mon indépendance, mais ce qui prime c’est l’aspect local. On me dit que l’UMP m’imposera des noms sur la liste, je réponds qu’on ne m’imposera rien, qu’il y aura par contre de saines et franches discussions pour qu’un consensus et une unité soient trouvés».

Des noms ?
(Rire) «Non pas encore. On y travaille. Il y aura des gens de qualité aux bons postes».

Des gens de droite uniquement ?
«Tous ceux qui sont d’accord avec cette idée qu’il faut changer de gouvernance à Marmande seront les bienvenus sur la liste».

Quel rôle jouera «Convergences» dont vous êtes l’un des responsables ?
«Convergences est un formidable laboratoire d’idées, de réflexions parfois vives sur le plan de l’engagement mais qui doit garder cette indépendance de ton et donc ne sera pas associé à cette élection. C’est pour cette raison que nous avons ouvert le club à des personnalités de tous bords et que nous comptons bien accueillir Gérard Gouzes, non pas le 14 juin comme initialement annoncé, pour cause de réunions le même jour, mais plus tard».

Vous vous déclarez très tôt cette fois. N’est-ce pas trop tôt ?
«Gérard Gouzes s’est déjà prononcé, nos électeurs s’impatientaient de leur côté. Il est bon que la réflexion fasse son chemin. Ça n’avait jamais pu être le cas par le passé à cause de rivalités internes qui nous faisaient démarrer trop tardivement, j’étais UDF, j’avais le RPR contre moi. Et puis mars 2014 sera très vite là...».

                                                                                                                                Michel PRADEAU




BIO EXPRESS

Né le 17 septembre 1960 à Friedrichshaffen (Allemagne). Arrivé en Alsace à l’âge de 6 ans, la famille Benquet est revenue au pays natal du papa, les Landes. Daniel suit ses études de médecine à Bordeaux, devient interne des hôpitaux en 1987 et s’installe comme médecin généraliste à Marmande en 1989. Marié, père de cinq enfants il habite aujourd’hui à Marmande où il a son cabinet médical.

ACTIONS

Patrick Maurin
Le délégué UMP sur Marmande ville a été le premier à déclarer son intention de monter une liste à droite.
«Je suis conscient que Daniel Benquet a une expérience de la vie municipale que je n’ai pas. J’ai pris conscience de l’ampleur du travail pour moi qui découvre une gestion municipale. Je préfère me rallier à lui avec sagesse plutôt que de provoquer du remous en interne comme Marmande en a trop connu. J’apprends le job. J’ai rencontré Daniel, je le trouve très bien. Je pourrais dire que j’ai contribué à ce que tout le monde se retrouve main dans la main».

Didier Dutheil
Le conseil municipal d’opposition était candidat à la succession de Laurence Valay qui a souhaité se retirer. Le retour de Daniel Benquet est une pilule difficile à avaler, il la commente de manière laconique : «C’est l’expression normale d’un certain type de démocratie. Je réserve ma position face à ces convergences nouvelles» a-t-il déclaré.



Daniel Benquet en discussion avec Patrick Maurin. Ce dernier a accepté de se rallier à Daniel Benquet pour créer les conditions d’une union réussie à droite, en vue des élections municipales. (PHOTO LE REPUBLICAIN: MICHEL PRADEAU)